Tellement d'informations données par des codes couleurs

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Aides aux Daltoniens ...

  • Le 22 juin 2012, Le Monde.fr, A Porto, un graphiste redonne des couleurs aux daltoniens...
  • Le 3 avril 2017, à la fin du 19:45 de M6, Inventeurs en herbes ....

... A Porto, un graphiste redonne des couleurs aux daltoniens

Le designer Miguel Neiva a mis au point un code qui traduit les couleurs en symboles. Simple et astucieux, cet "alphabet" est utilisé à l'école, dans les hôpitaux et sur les lignes de métro de Porto.
La lettre est arrivée quelques jours plus tôt, timbrée d'une belle vignette rouge arborant de drôles de symboles triangulaires et obliques. Cette lettre, le Portugais Miguel Neiva en est très fier : une récompense pour dix ans de travail consacrés à la question du daltonisme. Le graphiste a élaboré un code couleur pour les daltoniens, faisant de sa ville, Porto, une pionnière dans le domaine. La Poste portugaise en a édité des timbres. "C'est le premier courrier que je reçois avec une de ces vignettes", souligne, ému, Miguel Neiva.
Entre 8 à 10 % de la population masculine est daltonienne et pour de nombreuses situations de la vie quotidienne – à l'école, dans les transports en commun, pour faire des achats –, le code baptisé ColorADD représente une petite révolution.
Déjà implanté à titre expérimental dans le métro de Porto pour orienter les voyageurs sur les différentes lignes, le code est aussi employé à l'hôpital Sao Joao de la deuxième ville portugaise pour aider les visiteurs à se repérer. Une fabrique locale de crayons de couleurs, Viarco, l'a décliné sur ses produits. Plusieurs entreprises (textiles ou fabricants de peintures) l'utilisent dans leurs catalogues et sur leurs étiquettes.
D'une simplicité enfantine, cet "alphabet" des couleurs est pourtant le fruit de plusieurs années de travail. Alors qu'il cherchait un sujet de recherche pour son mémoire de fin d'études, Miguel Neiva se penche sur la question du daltonisme. "Faire du graphisme uniquement pour la technique ou pour des publicitaires ne m'intéressait pas, explique-t-il. Au moins 90 % de la communication visuelle passe par des couleurs. Or, les problèmes d'altération de la vision des couleurs ne sont jamais pris en compte. Je voulais trouver une solution graphique qui aide la communauté."
UNE MÉTHODOLOGIE RIGOUREUSE
Pour obtenir un outil efficace, Miguel Neiva peaufine sa méthodologie, rencontre des ophtalmologues, cherche des études sur le sujet – mais il en existe peu – et fait circuler, par le biais du bouche-à-oreille et du Web, un questionnaire à destination de daltoniens. Les réponses affluent de France, d'Israël, du Brésil... "Mon enquête a montré que les daltoniens ne veulent pas être étiquetés comme tels. Il fallait donc que je réfléchisse à un langage qui soit positif, non stigmatisant. J'ai vu que dans certains cas, la forme peut apporter du sens, au même titre que la couleur. De là, j'ai cherché à traduire les couleurs en symboles simples."
"Dans les écoles, on donne aux enfants cinq tubes de gouache : les trois couleurs primaires, le noir et le blanc, qui permettent d'obtenir toutes les nuances. Je suis parti de là, en associant à chacune de ces couleurs un symbole." Miguel Neiva s'impose plusieurs contraintes : les formes doivent pouvoir se retenir facilement, mais aussi se marier aisément entre elles pour obtenir différentes tonalités. Enfin, ces formes doivent être universelles et ne pas avoir de caractère offensant selon les cultures. "Le langage doit être compréhensible par tous." Au final, de simples barres obliques, triangles et carrés blancs ou noirs permettent d'obtenir quelques dizaines de nuances.
En combinant les symboles entre eux, chaque individu peut arriver à distinguer l'ensemble du spectre chromatique.
RECONNAISSANCE SCIENTIFIQUE
Son alphabet obtenu après huit ans de recherches, Miguel Neiva, ne voulant pas que son projet demeure à l'état de thèse universitaire, multiplie les démarches pour diffuser le code. "J'ai d'abord dépensé tout mon argent pour protéger l'idée, en allant voir les plus grands spécialistes de la propriété intellectuelle au Portugal. L'un des avocats rencontrés m'a dit : 'Je vais faire mon possible. C'est un beau projet.' J'ai su après qu'il était daltonien lui-même !" L'étape suivante a été d'obtenir une reconnaissance scientifique, en participant à des congrès, en publiant dans des revues académiques. "Il me fallait cette caution scientifique pour mieux défendre le concept et me lancer dans la phase d'application."
De la mode à l'électronique, en passant par les festivals de musique, les champs d'application ne manquent pas, mais trois lui tiennent particulièrement à cœur : les transports, la santé et l'éducation. Dans les transports, et notamment les réseaux de métro, des études ont montré que plus de 50 % des usagers utilisaient les couleurs pour se repérer. Après Porto, Miguel Neiva est en discussion pour implanter son code sur d'autres réseaux, notamment dans le métro de Londres et celui de Sao Paulo.
Autre domaine clé : la santé. Miguel Neiva a mis au point un prototype de bracelets pour les urgences hospitalières qui utilisent un code couleur afin de trier les malades selon le degré de gravité de l'urgence, du vert au rouge (le classement de Manchester). Ses bracelets ne sont pas encore utilisés dans les hôpitaux portugais, car le ministère de la santé doit d'abord écouler les anciens bracelets déjà produits, mais le projet est en cours. "Les personnels de santé ne se trompent pas. Mais l'utilisation du code sur les bracelets peut rassurer les patients." En pharmacie, le champ des possibles est lui aussi gigantesque, notamment pour l'étiquetage des médicaments.
ColorADD est devenu une petite entreprise qui compte cinq partenaires et qui vit de la vente d'une licence d'exploitation. Libre aux entreprises d'utiliser le code selon leur volonté, à la simple condition d'utiliser la notice d'explication fournie par ColorADD, sur un catalogue ou au dos d'une boîte. "Le prix de la licence dépend de la taille de la compagnie et n'est pas le même pour une petite entreprise de Porto et pour une multinationale. Le prix est aussi calculé pour ne jamais être un frein." ColorADD ne perçoit pas ensuite d'intéressement à la vente des produits, mais bénéficie d'une mise en avant d'image.
PROCHAINE ÉTAPE : LES JO DE RIO
En revanche, dans le domaine éducatif, l'utilisation du code est gratuite. Miguel Neiva a mis sur pied une structure associative qui facilite son développement dans les écoles. "Cette dimension sociale est essentielle au projet car c'est souvent à l'école que les jeunes prennent conscience de leur daltonisme." La communauté éducative est très sensible à la question du daltonisme et ColorADD cherche toutes les possibilités d'utilisation : dans les manuels scolaires, dans le matériel utilisé pour faire des graphiques ou des dessins, dans des programmes informatiques…
"ColorADD ne sera jamais une solution pour tout. Je ne pourrai jamais mettre des symboles sur un beau paysage ou sur une œuvre d'art. Mais il permet de rendre la société plus sensible." Tous les jours, Miguel Neiva reçoit des dizaines de courriels du monde entier, de daltoniens – jeunes et moins jeunes –, de parents, auxquels il prend soin de répondre personnellement ou via la page Facebook du projet. "Un jeune Argentin, Juliano, m'écrit régulièrement pour me raconter comment il progresse avec l'utilisation du code, explique le graphiste. Chaque fois que je reçois ses messages, je suis comblé."
Un grand chantier attend ColorADD ces prochaines années : sa probable utilisation aux Jeux olympiques de 2016 de Rio de Janeiro, dont Miguel Neiva a déjà rencontré les organisateurs. "C'est un projet colossal. Nous devons déceler tous les domaines où la couleur peut être importante dans cette manifestation, de l'identification des sièges dans un stade, à la couleur des badges et des brassards..." Avant de se lancer dans l'arène olympique, Miguel Neiva sera associé aux Jeux de la lusophonie organisés en 2013 en Inde. "La pression est forte. Comme je ne veux pas avoir à apporter de corrections après coup, il faut que tous les usages soient étudiés et testés avant. Si ça se passe bien, ce sera une belle carte de visite pour Rio." ColorADD est déjà utilisé sur la "lettre olympique", le manifeste du Portugal pour les JO de Londres. Une belle preuve de reconnaissance apportée par le pays à ce designer.

  • Le designer Miguel Neiva a mis au point un code qui traduit les couleurs en symboles.

    Symboles des couleurs

  • http://www.coloradd.net/

    Association de symboles = Association de couleurs

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    ...A l’hôpital !
    Affichages au sol

  • ...A l’hôpital !
    Bracelets patients

  • ...Dans le métro !

  • ... En peinture

  • ... En dessin

  • ... Dans le métro

... Inventeurs en herbes ....

Hier soir à la fin du 19:45 de M6, il y a eu un petit reportage sur les inventeurs en herbe du Collège Jean Moulin au Havre ... Un groupe de jeunes filles ont inventé le passage piéton lumineux !
Idée, extrêmement lumineuse qui pourrait être adapté non seulement au passage piétons mais aussi sur la route !

Voici l'article :
Ces collégiennes ont imaginé un passage piéton lumineux pour sauver des vies
Cécile Peltier

Les cinq collégiennes havraises ont remporté le premier Science Factor de la catégorie collège. Les cinq collégiennes havraises ont remporté le premier prix Science Factor de la catégorie collège.
Luna, Lina, Emma, Inès, et Shaïma, toutes élèves de 5ème au Havre, ont conçu un passage piéton équipé d'un signal lumineux et sonore. Un projet qui leur a valu, mardi 7 mars 2017, le premier prix du concours Science Factor dans la catégorie "collège". Rencontre.
"Au début, on a cherché plein d'idées sur Internet, puis on s'est dit qu'il serait plus efficace d'identifier un problème et d'essayer de lui trouver une solution", raconte Luna, élève de 5e au lycée Jean-Moulin, au Havre, et membre de l'équipe des "Little Miss Sunshine", lauréate du prix Science Factor 2017 catégorie collège.
Finalement, c'est au sein-même de leur établissement que Luna et ses amies, Lina, Emma, Ines, et Shaïma, ont déniché l'idée du projet qu'elles allaient proposer dans le cadre de ce concours de projet scientifique d'innovation citoyenne parrainé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. "Notre collège est en travaux. Traverser la rue devenait dangereux et nous avons imaginé un passage piéton lumineux qui pourrait sécuriser les piétons, en particulier des élèves de l'école primaire voisine", rapporte Shaïma.
Comme de vraies pros, pendant plusieurs mois, les cinq scientifiques en herbe se sont données rendez-vous chaque mercredi midi au club Science Factor créé par leur professeure de technologie afin de plancher sur leur projet. "Pour faciliter les choses, nous nous sommes réparties les tâches", relate Luna.
Des capteurs lumineux placés sous la route
À force de recherches et de discussions avec leur enseignante, Stéphanie Trotel, les collégiennes ont mis au point un astucieux système : "Des LED vertes s'allument lorsque le piéton peut traverser et des LED rouges en cas de danger, explique Ines. Cela peut paraître évident, mais cela n'existe pas, si ce n'est sous forme de lampes décoratives. On a aussi pensé à un système sonore pour les aveugles." Plus précisément, des capteurs de pression situés sous la route absorbent l'énergie dégagée par chaque véhicule au moment de son passage, et activent des LED intégrées à la chaussée et commandées par une carte de programmation.
De la maquette...
Restait à savoir comment présenter cela au jury. Avec l'aide du père d'Emma, professeur d'électronique en lycée, l'équipe a mis au point une maquette du projet en carton, équipée d'un système électrique commandé par une carte de programmation. Et elle a réalisé une petite vidéo pour présenter leur "bébé". Puis, armées de patience, les collégiennes ont fait parler d'elles... Elles ont notamment distribué des flyers dans les boîtes aux lettres pour inciter les gens à voter pour leur projet, présenté en ligne sur Facebook.
Mission accomplie ! Arrivées parmi les 15 projets les plus populaires, les "Little Miss Sunshine" ont été retenues par le jury parmi les trois meilleures initiatives dans la catégorie "collège", qu'elles ont finalement remportée.
Accueillies mardi 7 mars 2017 en grande pompe au ministère de l'Enseignement supérieur au côté des autres lauréats – dont quatre autres équipes de leur collège – pour la remise des prix, elles ont reçu chacune un bon d'achat de 250 € et plusieurs petits cadeaux.
... À la réalité
Mais là n'est pas l'essentiel. Dans le cadre de Science Factor, le prix ne marque pas la fin de l'aventure, mais plutôt son début. "L'objectif est que notre projet devienne réalité, insiste Luna. Science Factor va nous aider à concrétiser notre passage piéton en nous mettant en lien avec des acteurs susceptibles de nous faire avancer !"
Ainsi, la mairie du Havre a commencé à calculer combien pourrait coûter la construction de cette nouvelle signalisation, que ses inventeurs aimeraient bien voir expérimenter devant leur collège ! De quoi aller en cours en toute sécurité !

Un collège qui a la fibre scientifique
Le club Science Factor du collège Jean-Moulin du Havre, qui compte 24 membres, était bien représenté sur le podium du concours. Sur les six équipes inscrites à la compétition, cinq sont arrivées en finale. Si les "Little Miss Sunshine" ont gagné le prix de la catégorie "collège", les "Futuristes" ont décroché un prix "coup de cœur".
La possibilité de créer de l'électricité à partir du son imaginée par l'équipe des "4 Watt Else" a aussi séduit le jury. Il l'a placée en tête de la catégorie "Engie", suivie par le drôle d'aspirateur à particules fines imaginé par les "Aspi pollution". Les "Écolos citoyens" souhaitaient quant à eux réaliser des potagers verticaux, plus facilement accessibles aux personnes âgées.

Des idées ???

23. Oct., 2018

Enseignants, aidez les jeunes daltoniens !!!

Le plus important, c’est de ne pas dramatiser et de s’adapter, il faut en effet que les instituteurs/professeurs soient au courant lorsque l’un de ses élèves est daltonien. Cela va lui permettre de comprendre peut-être certaines erreurs de cet enfant et ensuite, de pouvoir adapter voir prévoir les éventuels soucis qu’il risque d’avoir pour, par exemple les cartes en géographie, certaines codifications en biologie ou autre.
- Les enseignants doivent savoir que les travaux scolaires faisant usage de couleurs ne conviennent pas aux enfants daltoniens. Les codes de couleur peuvent être remplacés par des chiffres, des lettres ou d’autres indicateurs.
- Le truc d’inscrire des codes pour les couleurs est très bon. Que ce soit pour les vêtements ou pour les crayons (ou les feutres), pastilles avec le nom de la couleur par exemple.
- Dans les classes, les professeurs peuvent prendre un peu de temps en début d’année pour choisir les couleurs (de craies sur tableau noir ou de feutres sur tableau blanc) que le daltonien sera différencier et d’éliminer pour toute l’année les couleurs qui portent à confusion.
- Un cours sur le « daltonisme » peut être très efficace en début d’année et présenter plusieurs avantages. En effet, c’est un bon cours sur la présentation des différences entre chacun. Il peut aussi permettre de détecter des daltoniens s’ignorant. Et enfin, bien entendu, expliquer ce qu’est le daltonisme réellement.

23. Oct., 2018

A l'ordi ! Correcteur d'orthographe !

Couleur du soulignement indiquant les erreurs d’orthographe
Dans Word, la couleur du soulignement du correcteur d’orthographe est en rouge, et celui de la grammaire est en vert. Bref, c’est un horreur pour un daltonien. Donc pourquoi ne pas en mettre un en bleu ?
Cette solution vient du site web Geek... mais pas trop où vous pouvez trouver quelques autres trucs et astuces, mais celle-ci me parait particulièrement intéressante car je me suis toujours posé la question du pourquoi Microsoft n’avait pas rendu cette option de couleur réglable.
Pour cela, voici les étapes à suivre :
1. Cliquez sur Démarrer (sur le rond “Windows”, si vous utilisez Windows Vista), cliquez sur Exécuter (ou sur le champ Rechercher, sous Vista), tapez regedit et appuyer sur la touche entrée.
2. Recherchez, puis cliquez sur la sous-clé suivante du Registre : HKEY CURRENT USER\Software\Microsoft\Shared Tools\Proofing (ou Proofing Tools)
3. Si l’entrée SpellingWavyUnderlineColor existe (volet droit de l’éditeur), passez à l’étape 6. Si l’entrée SpellingWavyUnderlineColor n’existe pas, passez à l’étape 4.
4. Dans le menu Edition, pointez sur Nouveau et puis cliquez sur Valeur DWORD (32 bits, sous Vista).
5. Dans le volet droit, tapez SpellingWavyUnderlineColor.
6. Dans le volet droit, double-cliquez sur SpellingWavyUnderlineColor.
7. Dans la boîte de dialogue Édition de la valeur DWORD, cliquez sur Hexadécimales.
8. Dans la zone Données de la valeur, tapez le nombre hexadécimal 000000FF (cela correspond à la couleur bleue).
9. Quittez l’éditeur du Registre et redémarrez votre ordinateur.

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